Ocres Verts
Il y a un trou dans mon
ombre déchirée
par où j’entre dans ma nuit
les yeux ouverts à deux
battants
sur le silence têtu d’un
présent qui ne me dit rien.
Il y a un trou dans ma
mémoire abusée
par où filtrent les
mensonges
des jours illuminés de
cruautés
sur le silence voulu d’un
passé qui ne veut qu’oublier.
Il y a un trou dans mon
corps
par où s’écoulent mes
dernières volontés
pantelantes, épuisées
sur le vacarme d’un futur
qui refuse de se regarder.
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