dimanche 11 novembre 2018




Ocres Verts









Il y a un trou dans mon ombre déchirée
par où j’entre dans ma nuit
les yeux ouverts à deux battants
sur le silence têtu d’un présent qui ne me dit rien.

Il y a un trou dans ma mémoire abusée
par où filtrent les mensonges
des jours illuminés de cruautés
sur le silence voulu d’un passé qui ne veut qu’oublier.

Il y a un trou dans mon corps
par où s’écoulent mes dernières volontés
pantelantes, épuisées
sur le vacarme d’un futur qui refuse de se regarder.

Dentelles d’ennuis sur les revers des temps







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